Jésus, fatigué du voyage, était assis au bord du puits.

Jean 4.6

Rêve de vraies vacances
Qui ne rêve de vacances ? Des vraies. Pas des vacances de quelques jours qui finissent par se terminer, après lesquelles il faut reprendre, bon gré, mal gré, collège, lycée ou travail. Pas des vacances imposées par le confinement car, au bout de quelques jours, on peut finir par « tourner en rond », surtout lorsqu’on se trouve confronté à des voisins qui n’ont pas les mêmes fonctionnements que nous et qui finissent par nous « taper sur le système ».

Puis-je arriver à faire un break dans ma tête ?
Parfois, c’est même en famille que l’on finit par « se taper sur le système », surtout quand chacun veut avoir « ses bonnes raisons » d’avoir raison ! Autrement dit, même en période d’absence d’activité(s), de relaxe, il y a et il y aura toujours quelque chose ou quelqu’un qui risque de nous empêcher de vraiment nous « reposer la tête ».

Me ressourcer
Les vraies vacances ne seraient-elles pas plutôt un temps (peu importe la durée, pourvu qu’on le vive intensément) durant lequel on peut vraiment se poser, se reposer, se déposer, ou mieux, « déposer sa tête » ? Déposer les tensions, les incertitudes, les questions, voire les interrogations face à l’avenir, les choix à faire avant la terminale, les copains ou copines et leur influence dans et sur ma vie, les certitudes sur lesquelles je peux et veux me construire. Finalement, qu’est-ce que sont les « vraies vacances de tête » ?
Le dictionnaire me dit que « se reposer, c’est aussi se reposer sur quelqu’un, avoir une entière confiance en lui pour pouvoir se décharger sur lui de la conduite d’une affaire et d’être sûr du soin qu’il en prendra ». Voilà assurément comment me détendre, reprendre haleine, me reprendre, récupérer, me délasser, me relaxer, me décontracter, éprouver du soulagement, bien dormir, revivre, quoi !… (Ce ne sont que des synonymes du dictionnaire).

Jésus se retirait dans les déserts et priait.

Luc 5.16

Face à la fatigue physique, face à la suractivité, Jésus prenait du recul. Il se posait, se ressourçait auprès du Père. Même Jésus, pourtant capable des plus grands miracles. À plus forte raison, il est légitime et normal d’avoir des moments de qualité pour se ressourcer. Un temps où l’on coupe avec le rythme habituel, avec le flux (numérique par exemple). Pour que le corps récupère, pour que le psychisme souffle, prendre un temps précieux avec Dieu me rendra toutes mes capacités pour reprendre la route en accord avec ce qu’Il souhaite pour être un témoignage vivant pour Lui.