Jean parcourut toute la région du Jourdain ; il prêchait le baptême de repentance pour le pardon des péchés.

Luc 3.3

Ambiance 

(Matthieu 21.1-27)

La personne et le ministère de Jésus tranchent. D’un côté, il est accueilli et loué par la foule, par des enfants et les cabossés de la vie qui ont compris qu’il y avait une solution avec Lui. De l’autre côté, le cercle des responsables religieux qui, normalement, était établi pour montrer ce que Dieu veut, est en opposition systématique. Ils ne reconnaissent pas l’autorité de Jésus, tout comme ils n’avaient pas reconnu celle de Jean-Baptiste.

Ce qui déclenche la parabole

(Matthieu 21.28a)

« Qu’en pensez-vous ? »

Cette question fait le lien avec le début du chapitre. On s’attend donc à ce que Jésus précise ce qui se passe avant.

La comparaison

(Matthieu 21.1-28a comparé à Matthieu 21.28b- 31)

Qui reconnaît réellement l’autorité de Dieu à travers Jésus et Jean-Baptiste ?

Sont-ce les « laïques », les cabossés de la vie, qui se réjouissent en Jésus ? Ou sont-ce les religieux, qui sont en principe les serviteurs de Dieu, mais qui s’opposent à Jésus ?

Ces questions sont comparées à deux fils ; le premier refuse le travaille demandé par son père, puis regrette et finalement le fait ; et le second, qui accepte la même mission mais ne la fait pas.

Qui a réellement fait le travail voulu par le père ?

Précision dans et après la parabole

(Matthieu 21.28b-32)

Dans la parabole, nous avons deux indications à relever. L’expression du regret pour le premier fils, et à la fin, Jésus qui souligne le fait de faire la volonté du père, c’est-à-dire la volonté de Dieu, par comparaison avec le début du chapitre.

Comme l’indique ce qui suit la parabole, un aspect de la volonté de Dieu concerne la repentance prêchée par Jean-Baptiste, en préparation de la venue de Jésus. Les pires y ont été sensibles, mais pas les religieux. C’est pour cela qu’ils seront précédés dans le royaume de Dieu par les gens de mauvaise vie. Ici, il est question d’être précédé. Il y a donc de l’espoir pour les religieux. Espérons qu’ils regrettent leur attitude vis-à-vis de Jésus. 

Vérité

Ne reste pas buté ! Si tu regrettes ton refus de Jésus, sache qu’il est toujours là pour te recevoir !

Application

D’un côté, je suis désemparé face à ceux qui me sont proches et qui, par principe et fierté, ne s’autorisent même pas à réfléchir sincèrement à Jésus.

Mais d’un autre, je ne suis pas désespéré, sachant que Jésus les attend malgré leurs attitudes du moment.