La Bible, livre des Actes, chapitre 10 :
34 Alors Pierre prit la parole et dit: – Maintenant je me rends vraiment compte que Dieu ne fait pas de différence entre les hommes.
35 Au contraire, dans toute nation, tout homme qui le révère et qui fait ce qui est juste lui est agréable.
36 Il a adressé sa parole aux Israélites pour leur annoncer la paix par Jésus-Christ, qui est le Seigneur de tous les hommes.
37 Vous savez ce qui s’est passé, à commencer par la Galilée, puis dans toute la Judée, après que Jean a appelé les foules à se faire baptiser.
38 Ensuite, Dieu a oint Jésus de Nazareth en répandant sur lui la puissance du Saint-Esprit. Celui-ci a parcouru le pays en faisant le bien et en guérissant tous ceux qui étaient tombés sous le pouvoir du diable, car Dieu était avec lui.
39 Nous sommes les témoins de tout ce qu’il a fait, dans le pays des Juifs et à Jérusalem, où ils l’ont mis à mort en le clouant à la croix.
40 Mais Dieu l’a ramené à la vie le troisième jour et lui a donné de se montrer vivant,
41 non à tout le peuple, mais aux témoins que Dieu avait lui-même choisis d’avance, c’est-à-dire à nous. Et nous avons mangé et bu avec lui après sa résurrection d’entre les morts.
42 Jésus nous a donné l’ordre de prêcher au peuple juif et de proclamer que c’est lui que Dieu a désigné pour juger les vivants et les morts.
43 Tous les prophètes ont parlé de lui en disant que tout homme qui croit en lui reçoit par lui le pardon de ses péchés.
Le Sauveur se révèle clairement dans l’histoire réelle de l’humanité.
Je t’invite à relever dans ces versets le nombre d’allusions qui démontrent clairement que tout ce que Dieu a construit, il l’a fait devant tous les hommes. Regarde le nombre de fois où il est fait mention de « témoins », du peuple, de la nation. Même les auditeurs de l’apôtre étaient des témoins (pourtant c’était des Romains). Il est également fait mention du peuple d’Israël. Cela nous rappelle que Dieu a choisi ce peuple pour se révéler à travers lui. Cette démonstration devant toute l’humanité traverse encore aujourd’hui l’histoire de l’humanité.
Ce qui est frappant avec Dieu, et aussi tout au long de la vie de Jésus sur terre, c’est que tout ce qu’ils ont fait n’a pas été dissimulé tout au long de l’histoire.
Jésus n’est pas sorti d’un chapeau par inattention. Bien au contraire, sa venue, sa préparation et sa vie ont été annoncées et décrites en détail longtemps à l’avance, par bien des personnes différentes et à diverses époques. C’est unique.
Le Sauveur est réellement Dieu.
Autre aspect capital que Pierre rappelle ici : Jésus est Dieu. Est-ce une affirmation gratuite ? Non, regarde :
- le nom de Jésus est relié à celui de Seigneur, terme réservé uniquement à Dieu.
- Dieu lui-même a attesté (en public) la nature de Jésus lors de son baptême. Il en est fait allusion ici.
- Toute la vie de Jésus a démontré qu’il était bien plus qu’un homme : sa conduite irréprochable et ses miracles (publics) touchaient les hommes, la nature, la météo, la nourriture…
Le Sauveur est en opposition avec le péché.
Deux indices importants nous révèlent certains aspects de la vie de Jésus.
- Jésus est celui qui apporte la Paix.
- Son action bienfaisante est en opposition avec l’action du Diable.
Ceci nous rappelle que le début de l’histoire de l’humanité a pris une direction opposée à celle prévue par son créateur, Dieu, avec l’entrée du péché dans la vie des humains par l’action du Diable et la désobéissance de nos premiers parents. La Bible nous montre que le problème numéro un de l’homme est le péché. Il produit la mort, ce qui est malheureusement visible sur toute la création.
Le diable est opposé à Dieu. Le péché, œuvre du diable, est en opposition à Dieu. L’homme est pécheur. L’homme est en opposition à Dieu.
C’est unique.
Le Sauveur est réellement mort.
Comment Jésus résout-il pour toi, comme pour moi, le problème du péché ?
Jésus est parfait, sans péché, sa vie sur terre l’a démontré. Il n’aurait donc pas dû connaître la mort. En effet, la mort est la dernière action du péché dans la vie de l’homme.
Cependant, la preuve qu’il prend le problème du péché à son compte, c’est qu’il en subit les conséquences : la mort.
C’est unique.
Mais cela n’aurait servi à rien s’il n’y avait pas eu la suite.
Le Sauveur est réellement ressuscité.
C’est unique.
La résurrection est aussi un fait historique bien réel. Pierre et d’autres ont mangé avec Jésus, nous dit le texte.
Le Sauveur juge de tout.
Une des conséquences de la victoire de Christ sur la mort et sur le péché est qu’il est habilité pour savoir ce qui est de Dieu ou du péché. De juger la place de l’un ou de l’autre dans la vie de tout le monde. Tous les hommes meurent. Donc le péché colle à la vie de toute l’humanité. Le péché et Dieu ne peuvent cohabiter. Ce qui a pour conséquence que tous les hommes sont éternellement séparés de la joie éternelle auprès de Dieu.
Le Sauveur apporte la réconciliation entre Dieu et chaque homme.
Ce n’est pas une fatalité. Si Jésus-Christ est juge, il est aussi Sauveur. Comment ? Si tu crois que Christ a porté et vaincu le problème de ton péché, tu es sauvé éternellement. C’est génial. C’est ça la bonne nouvelle. La mort et le péché ne sont pas une fatalité.
C’est unique.
L’Evangile est-il alors le seul chemin ?
Passe au crible toutes les croyances qui traversent l’histoire des hommes. Si elles n’honorent pas parfaitement ce que Christ a accompli, elles sont des voies sans issue :
- Est-ce que la croyance trouve sa source dans la réalité de la vie publique de l’humanité ? En effet, quel crédit apporter à tout ce qui est mythe, philosophie, rêves, révélation, s’ils sont coupés de la réalité ? Ce n’est pas vrai et le mensonge n’a jamais été un lien de réconciliation avec Dieu ! Ce serait un comble.
- La personnalité centrale de la croyance est-elle réellement Dieu ? À cette question, presque toutes les croyances répondront plus ou moins oui. Ça, tu t’y attendais. Mais cette personne a-t-elle réellement démontré dans la vie publique de l’humanité, par sa conduite et ses pouvoirs, qu’elle était Dieu ? Attention c’est capital, si elle n’est pas Dieu, elle ne vaut pas mieux que toi, elle est de la même nature (et tu ne la connais que trop bien).
- La personnalité centrale de la croyance est-elle en opposition avec le péché ? Il est toujours précieux de se pencher sur la vie de celui (ou celle) en qui nous plaçons toute notre confiance. Si elle est aussi tordue que les personnes qui m’entourent ou que moi-même, laxiste et tiraillée entre le bien et le mal, elle finira tôt ou tard par trahir ta confiance.
- La personnalité centrale de la croyance a-t-elle réellement pris en compte le péché d’une manière visible et publique par sa mort ?
- La personnalité centrale de la croyance a-t-elle montré réellement et publiquement sa victoire sur la mort et le péché par sa résurrection ?
- La foi en la personnalité centrale de la croyance est-elle complètement suffisante ? En effet, si toi en tant qu’homme, tu dois encore produire quelque chose pour achever la réconciliation, tu attestes du caractère inachevé de la croyance. Ce n’est donc pas parfait…
Seul l’évangile passe parfaitement au crible ces différentes réalités. Tout ce que les hommes ont inventé pour se rassurer est sans issue.
Alors, s’il est l’unique moyen de réconciliation, qu’en fais-tu ? Et quand tu parles de ton Sauveur, n’oublie rien de tout ce qu’Il a accompli, c’est trop beau.
Puisses-tu te réjouir avec moi de la grandeur et la beauté de ce que Christ a fait pour toi et pour moi.