Emilie rêve depuis ses 19 ans de travailler pour la mission Portes Ouvertes, c’est finalement cinq années plus tard que Dieu l’appelle à rejoindre l’équipe en tant que responsable du ministère jeunesse ! Elle nous raconte.

Comment es-tu arrivée à Portes Ouvertes ?

Il y une soirée qui m’a marquée. C’était lors d’un week-end jeunesse en Alsace, on est descendus à la cave, il faisait sombre et froid. Un responsable de Portes Ouvertes nous a parlé de la situation des chrétiens en Corée du Nord. C’est à ce moment-là que j’ai eu cet appel, je me suis dit : « Seigneur, j’ai vraiment envie de faire ce travail, d’encourager les jeunes à prier pour les chrétiens persécutés ! ». À la fin de la réunion, je me suis abonnée à un e-mail de prière hebdomadaire appelé le Fil rouge. C’était une manière de garder contact. Je me demandais vraiment comment cela pourrait arriver, peut-être même que cela n’avait aucun sens. Pendant les cinq années qui ont suivi, j’ai été formée en aménagement du territoire et je me suis investie au niveau des jeunes, dans des week-ends, des camps, en tant qu’animatrice puis directrice. Finalement en mars 2021, j’ai ouvert une offre d’emploi que Portes Ouvertes avait envoyée par e-mail. Je me suis sentie appelée et aujourd’hui je fais le travail dont j’ai toujours rêvé ! 

Est-ce qu’avant de t’engager, tu pensais souvent à l’Église persécutée ? 

Le Fil rouge, cet e-mail de prière auquel je m’étais abonnée, m’a édifiée de façon progressive. Au départ, je m’étais inscrite pour rester informée mais ensuite cela a commencé à avoir un impact sur ma foi et ma relation personnelle avec Dieu. Par exemple, j’ai réalisé que je ne priais pas assez pour mes frères et sœurs. À un autre moment, j’ai compris que la Parole de Dieu devait toujours m’accompagner. Je me souviens avoir lu l’histoire d’une personne qui avait été jetée en prison et elle disait après avoir été libérée qu’elle avait tenu ferme grâce à tous les passages bibliques qu’elle avait mémorisés… Je me suis dit à ce moment-là : « Mais si on m’enlève la Bible, qu’est-ce qu’il me reste ? Qu’est-ce qui est vraiment gravé en moi ? ».

À ton avis, qu’est-ce l’Église persécutée peut apporter aux jeunes d’aujourd’hui ?

À mon sens, l’Église persécutée apporte des témoignages de vie qui nous questionnent, nous font réfléchir sans nous culpabiliser. Leur vie nous amène à soupirer après une vie fondée sur Dieu et non sur notre confort. Dans nos sociétés, on peut se confier en tellement de choses mais beaucoup de chrétiens persécutés nous montrent en quoi c’est important de compter sur Dieu. Cela nous encourage aussi dans notre vie de prière. J’ai appris à livrer des batailles dans la prière, à ne plus me battre par mes propres forces mais à le faire par la prière. Tout ce que j’ai appris et que j’apprends, j’ai à cœur de le transmettre pour que d’autres approfondissent leur relation avec Dieu et deviennent de vrais disciples de Christ. Voilà mon ministère. 

Responsable Ministère Jeunesse ? 

Si on devait résumer le travail d’Emilie en trois points : 

• Proposer chaque année un pack de ressources (vidéos témoignage / méditation / jeux) pour informer sur la réalité de l’Église persécutée
• Rencontrer les Groupes de Jeunes et les encourager dans leur foi
• Mobiliser les jeunes chrétiens en France et en Belgique pour aider concrètement nos frères et sœurs qui sont persécutés. 

Pour contacter Emilie : emiliem@portesouvertes.fr

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