Lui qui est de condition divine, il n’a pas regardé son égalité avec Dieu comme un butin à préserver, mais il s’est dépouillé lui-même en prenant une condition de serviteur, en devenant semblable aux êtres humains. Reconnu comme un simple homme, il s’est humilié lui-même en faisant preuve d’obéissance jusqu’à la mort, même la mort sur la croix.

Philippiens 2. 6-8

Pleine conscience

Jésus n’a pas découvert sa mission au fur et à mesure qu’il était sur terre. Pas plus qu’au moment de son baptême. La stratégie était claire et il ne l’a pas subie, il l’a assumée complètement.

La seule stratégie gagnante

Pour que l’affront et les dégâts du péché puissent être complètement réglés, il fallait qu’ils soient payés par un sacrifice réellement recevable par Dieu et représentatif de l’humanité (Hébreux 9. 22, Jean 1. 29, 2 Corinthiens 5. 21).

• Il fallait quelqu’un à la hauteur de la sainteté de Dieu, tout comme Jésus.
• Il fallait également quelqu’un d’humain pour que l’humanité puisse être réellement représentée, ce qui est le cas de Jésus.

Jésus connaissait la stratégie gagnante et décide d’endosser ce châtiment au travers d’une mort abjecte. L’horreur du péché est payée, et par sa résurrection, Jésus démontre qu’il a vaincu la mort et le péché qui en est la cause (Luc 9. 22, 51 ; Matthieu 18. 11, 20. 22).

Volontaire

Jésus n’est pas allé à reculons pour me sauver et pour te sauver.

Il n’a pas fait du syndicalisme divin en prétextant ses acquis sociaux divins. Il a volontairement laissé certaines prérogatives divines pour pouvoir être comme toi et moi. Cette attitude de service l’a conduit à être volontaire pour mourir à ma place, à ta place…