Père présent ou pas…
A la maison, mes frères et sœurs et moi avons eu la chance d’avoir nos parents soudés malgré les épreuves de la vie. J’avais le sentiment d’être gâté car mes amis étaient tous des enfants de parents divorcés.
Cependant, en discutant avec l’un d’entre eux, je m’aperçus que son père était présent pour lui, bien qu’ils ne se voient que tous les quinze jours, car ils passaient ensemble des temps de qualité. Cela lui a permis de bien profiter, tout autant que moi, de son rôle de père (couper le lien fusionnel avec la mère et poser des limites vitales).
…nous avons le besoin d’avoir le meilleur
J’ai aussi remarqué que ceux qui n’ont pas eu leur papa, transfèrent ce rôle et cette autorité à quelqu’un d’autre : un grand frère, un oncle ou quelqu’un d’autre. La bonne nouvelle, c’est que Dieu lui aussi peut être notre papa, même si nous ne le voyons pas et qu’Il ne mange pas à table tous les jours avec nous.
A y regarder de plus près, nous avons tous besoin de Dieu comme Père ; que l’on ait eu le privilège d’avoir un bon papa ici-bas ou pas !
Le meilleur Père donne le maximum pour rétablir la relation
Dieu désire être bien plus que le Créateur, celui qui donne la vie. Il désire établir une relation privilégiée avec chacun et chacune. C’est précisément pour cela que Jésus est venu, pour rétablir la relation entre Dieu et l’homme ; relation brisée par le péché qui nous domine.
Le prix du sacrifice de Jésus à la croix est trop élevé pour que nous passions à côté de notre destinée : vivre comme des enfants de Dieu ; avoir Dieu comme Père céleste !
En tant que Père céleste, Dieu est proche, protecteur, éducateur, conseiller, confident… À chaque moment de la vie, Il nous épaule patiemment pour faire éclore tout notre potentiel. Quel contraste avec les pères d’ici-bas !
Même si ici-bas le père parfait n’existe pas
Quand j’étais adolescent, j’avais une longue liste de choses que mon père aurait dû faire pour être un bon papa comme, par exemple, jouer au foot avec moi.
Aujourd’hui je suis papa, mon fils a 19 ans, ma fille 16 ans et mon dernier fils 9 ans. Comme tous les papas, j’ai eu des difficultés, combien de fois ai-je été absent et ai-je manqué mon rôle ! Stromae ne se trompe pas trop quand il dit ; « Tout le monde sait comment on fait des bébés mais personne sait comment on fait des papas ». C’est sûr que j’aimerais intégrer le mode d’emploi.
Par exemple, ma relation avec mon fils aîné était difficile. Je culpabilisais parce que je devais être un modèle, surtout en tant que papa et pasteur. La communication entre nous était très limitée et j’ai voulu savoir pourquoi. Il m’a dit en face les reproches qu’il me faisait. Ma seule réaction a été de pleurer devant lui et de lui demander pardon. On a pu parler et il y a eu comme une réconciliation ce jour-là. Ce qui l’a libéré, ce n’est pas que je lui demande pardon, mais c’est qu’il me pardonne. Il a accepté que je sois quelqu’un d’imparfait.
Nous pouvons tous profiter du meilleur Père
Certes, ici-bas, c’est une fatalité mais elle peut être compensée en intégrant la meilleure des familles où Dieu est le Père: « Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu. En effet vous n’avez pas reçu un esprit d’esclavage pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père ! L’esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu », Romains chapitre 8, verset 14-16.
Quelle que soit notre histoire avec notre père terrestre, positive, sans commentaire, catastrophique ou traumatique, Dieu se propose d’être un vrai Père pour tous, le nouveau Re-Père de notre vie (facile le jeu de mot, mais sympa. Je le garde). C’est l’offre de Dieu. Elle ouvre (la voie) à deux réponses. Soit la négliger, soit la saisir en acceptant Christ dans sa vie pour qu’Il nous intègre dans la famille du merveilleux Père. Sois-en sûr, dès ce moment-là, le St-Esprit attestera que tu fais bien partie de la famille de Dieu comme nous le souligne le verset ci-dessus.
Le Père offre les meilleurs repères
Peut-être que tu as eu un très bon papa, une bonne éducation et pourtant tu sens qu’au fond de toi il y a comme un vide. Ce vide n’a pas d’autre forme que l’absence de Dieu. Dieu veut être ton Re-Père.
Peut-être as-tu eu un père vraiment défaillant, voire détestable, mais tu peux t’éloigner
- de toute colère due aux déceptions,
- des frustrations dues à l’absence de ton père,
- de la vengeance et de la haine dues aux coups blessants qu’un père ne devrait jamais donner à son enfant,
en choisissant de remettre tout cela à Christ et en t’orientant vers ce qui est juste dans une relation rétablie avec ton Père céleste.
Avec patience et détermination Dieu comblera ton cœur de toute carence, Il rétablira ce qui a été cassé en toi, Il te donnera les repères dont tu as besoin pour construire ta vie de manière équilibrée !
Ose:
« Seigneur je crois en toi, je crois que j’ai besoin de limites, je crois que j’ai besoin de me séparer du péché, je crois qu’il faut que je choisisse le camp de la justice, je crois que c’est pour ça que Jésus-Christ est venu. Tu as donné ta vie, Seigneur, afin que je ne sois pas livré à la mort.
J’ai besoin de toi Seigneur »