La tentation est un problème si fort qu’elle ne disparaîtra pas même avec la plus grande maturité spirituelle. Sa virulence trouve sa source dans:

  • Le diable, appelé « le tentateur » dans la Bible, qui va jusqu’à tenter Jésus. C’est dire s’il est déterminé. Il veut faire croire que tu sais mieux que Dieu ce qui est bon pour toi (plus de plaisir, plus commode, plus épanouissant, etc.).
  • Notre vie. Comme le diable ne peut être derrière chacun, il a manoeuvré pour infecter nos vies par le péché. Ce faisant, il n’a plus grand chose à faire. Le cocktail tentation-péché recherche en priorité mon avantage, ma satisfaction, mon plaisir, ma réputation…
  • Notre société se construit par des personnes infectées par le péché donc forcément, elle appelle à réfléchir, désirer, prendre et faire sans tenir compte de Dieu.

La plupart des tentations se résument à deux grands désirs; posséder les choses (l’argent, la réussite, etc.), posséder les personnes (le pouvoir, le sexe etc.).

Pour autant la tentation n’est pas une fatalité et Jésus, qui l’a affrontée en tous points comme nous, n’a jamais succombé parce que sa préférence allait toujours à Dieu. Il est donc possible avec son aide d’y résister. « Petite » ou « grande », toutes les tentations sont nocives et amères. En effet, elles gravent dans notre coeur que c’était mieux de faire sans Dieu et que le péché pourrait avoir bon goût alors qu’il est une pourriture qui casse et sali ma relation avec Dieu. Je fais mal à Jésus quand je succombe à la tentation. En le négligeant pour l’objet de ma tentation, je lui mets mon poing dans la figure alors qu’Il a tout fait pour moi.

C’est certainement cette réalité qui me motive le plus à résister avec Jésus à la tentation.

Que personne, lorsqu’il est tenté, ne dise: «C’est Dieu qui me tente», car Dieu ne peut pas être tenté par le mal et il ne tente lui-même personne. Mais chacun est tenté quand il est attiré et entraîné par ses propres désirs.

Jacques 1. 13-14