Tu galères sans réseau et sans Wifi . Ce n’est rien en comparaison de l’état de ta vie lorsque tu arrêtes de prier.
Indispensable connection
Jésus nous le dit lui-même : « sans moi vous ne pouvez rien faire » (sous-entendu : rien qui puisse glorifier Dieu).
Branche et recharge
La comparaison que fait Jésus (la vigne, le cep et le sarment) peut être adaptée à d’autres choses plus proches de notre quotidien qui ont un lien de dépendance. Par exemple : ton smartphone, pour fonctionner, a besoin d’être régulièrement connecté à une source d’énergie pour être rechargé !
De la même façon, le chrétien a aussi besoin d’être relié à Dieu, sa source de vie. A chaque fois que tu entres dans la prière, c’est un peu comme si tu rechargeais tes batteries spirituelles. Eh oui, en tant que chrétiens, on peut aussi avoir les « batteries à plat » : on se décourage, on doute, on échoue, on succombe aux tentations et on tombe dans le péché…
La prière personnelle, c’est ce moyen que Dieu te donne pour être en communion avec Lui, puiser tes forces et recevoir de son Esprit. Réalises-tu vraiment quelle puissance se cache dans la prière ? Si tu veux la voir agir dans ta vie, à toi de t’en saisir…
Ce que tu ne dis à personne d’autre
Tu as remarqué avec quelle facilité Jésus passe du « vous » au « tu » ? Bien sûr, Jésus n’interdit pas la prière en groupe, mais ici, Il dit toute l’importance de l’intimité possible entre Dieu et celui qui prie.
Tête à tête en privé
Deux mouvements sont importants : entrer dans la pièce la plus retirée et en fermer la porte ! À première vue, ça fait plutôt ours des cavernes hibernant dans sa grotte ! Et pourtant, le Seigneur en dit long sur les bénéfices d’un « lieu de prière ».
Fermer la porte, c’est dire sa ferme volonté de ne pas être dérangé. C’est dire l’importance d’un rendez-vous qu’on a pris avec quelqu’un et lui réserver toute l’attention nécessaire. Fermer la porte, c’est décider de ne pas être partout (Insta, WhatsApp, etc.) mais de se connecter à l’essentiel.
Mais pourquoi aller dans la pièce la plus retirée ?
Pour être loin et proche à la fois. Loin de toutes les distractions que m’offre le quotidien, loin du bruit, et aussi loin des autres.
Mais aussi proche de moi-même et proche de Dieu ! Proche de moi-même dans la capacité de voir mes besoins en face (de pardon et de grâce) et dans le défi d’enlever tous les masques (mes hypocrisies).
Le lieu retiré, c’est l’endroit où je suis moi-même et où le Seigneur prend plaisir à m’accueillir ainsi.
Au diapason
On dit souvent que « l’union fait la force ».
Et la plupart du temps, on a raison ! Mais pour la prière, ce n’est pas la force que les chrétiens doivent chercher, mais la symphonie ! Il ne s’agit pas de musique classique, mais de s’accorder sur l’objet de nos prières.
Un orchestre
L’air du temps est plutôt à l’individualisme, mais notre Seigneur Jésus nous rappelle que s’Il est mort et ressuscité, c’est pour constituer pour Dieu un peuple prêt à célébrer la gloire de sa grâce (Éphésiens 1, verset 6 et suivants) ! Oui, c’est en groupe que cela se passe ! Le premier mot de la seule prière enseignée par Jésus à ses disciples en est une preuve implacable : « Quand vous priez, dites Notre Père ». Ainsi, les chrétiens ne sont pas appelés à être des Robinson Crusoé de la foi, mais un ensemble symphonique réuni pour le grand concert de louanges et de prières au Dieu saint.
Des musiciens qui comptent les uns sur les autres
Dans la pratique, prier en groupe c’est aussi encourager et être encouragé par la prière du frère ou de la sœur. C’est déposer des fardeaux devant Dieu ensemble et recevoir ensemble la certitude que le Seigneur les prend sur Lui. C’est partager une part d’intimité spirituelle, c’est se faire confiance, c’est le lieu de l’authenticité devant Dieu, c’est un cadeau.
La mélodie reste en tête
Quand ils sont séparés de corps, les chrétiens demeurent malgré tout dans ce bel esprit de soutien et de grâce (1 Thessaloniciens 2.17 : « Quant à nous, frères, séparés de vous pour un temps, — loin des yeux mais non du coeur—, […] »)