Même si les 12 disciples, comme le Seigneur Jésus lui-même, étaient juifs et que « le salut vient des juifs » (Jean 4 : 22), le salut n’est pourtant pas réservé uniquement aux juifs. Il ne leur est pas réservé, même si au départ les 12 étaient, eux, tous juifs.
Nous trouvons dans les évangiles un ordre de mission clair à ce sujet, que le Seigneur a donné aux 12. Matthieu rapporte :
Et l’évangile de Luc contient la même idée, bien que ce ne soit pas présenté comme un ordre donné aux 12 : « Il est écrit (…) que la repentance et le pardon des péchés seraient prêchés en son nom à toutes les nations, à commencer par Jérusalem. » (Luc 24 : 47). On retrouve la pensée que Jérusalem n’a été que le point de départ dans les Actes.
Tous ces passages citent des paroles de Jésus-Christ.
Or d’après l’Ancien Testament, le peuple juif était le peuple choisi par Dieu. Les juifs étaient à ce moment-là les seuls à bénéficier de la révélation de Dieu. C’est pour cela que le message de l’universalité du salut en Jésus-Christ (c’est-à-dire du salut accessible à tout être humain, juif ou pas) a beaucoup surpris les 12. Cela bouleversait complètement toutes leurs conceptions héritées de leurs ancêtres. Tu peux relire Actes 11/ 1 à 18 et 15/ 1 à 29, où il apparaît bien que les tout premiers chrétiens d’origine juive ont eu du mal à accepter que des non-juifs se convertissent. Et qu’ils puissent vivre leur vie chrétienne sans se plier à la loi de Moïse.
Mais aujourd’hui ? Bien sûr, Jésus-Christ offre aussi le salut à tout musulman, même extrémiste, à tout bouddhiste fervent, jusqu’au Dalaï Lama en personne. Car ils font TOUS partie de ce monde que « Dieu a tant aimé, qu’il a donné son Fils unique, afin que QUICONQUE croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3 : 16). Personne n’est exclu !
A notre époque où l’on dénonce souvent l’exclusion raciale, sociale, il est bon de s’en souvenir. Le Seigneur a envoyé les 12, et ceux qui leur ont succédé, vers toutes les nations. Il n’y a donc pas de race ni de peuple exclu, mais pas non plus de groupe social, ni de sexe, ni d’individus.
En effet, Paul, dans ses épîtres, a donné un enseignement qui est dans le prolongement de l’ordre de mission du Seigneur aux 12 disciples. Il a écrit aux Galates (qui étaient des non-Juifs): « Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme. »(Galates 3 : 28). Les différences c’est fini. En Christ, les femmes n’ont plus besoin de mouvements féministes pour revendiquer des droits, les esclaves n’ont plus besoin de mouvements révolutionnaires pour gagner leur liberté. En Christ, nous sommes tous libres, comblés, épanouis. Christ : voilà le secret, le seul secret du vrai bonheur, de la vraie paix universelle, de la réconciliation familiale, sociale, raciale, etc… ! Il n’y en a pas d’autre.
Aujourd’hui, si la rivalité entre les deux sexes existe toujours, l’esclavage a lui officiellement disparu, du moins dans nos pays. Mais dans nos sociétés européennes, en France ou en Suisse, pensons aux chômeurs de longue durée, aux malades inguérissables, aux réfugiés ayant tout perdu et obtenu un droit d’asile, etc… Tous ces exclus ne présentent-ils pas un aussi grand contraste avec les jeunes cadres dynamiques à la carrière fulgurante, que l’esclave antique avec l’homme libre ?
Et bien, le Seigneur Jésus a donné sa vie, Il a accepté d’être mis au nombre des malfaiteurs, Il a supporté une condamnation injuste et une exécution publique ignoble pour tous. Il a vaincu la mort et Il est ressuscité pour tous. Pour aller jusqu’au fond des choses, nous pouvons même dire, nous devons oser dire que sur la croix, Jésus a aussi porté tous les crimes de tous ces malfaiteurs, criminels qui font régulièrement la une des médias. Bien sûr ils doivent répondre de leurs actes sordides devant la société et devant la justice des hommes. Mais en Jésus-Christ ils peuvent obtenir le pardon de Dieu, le salut de leur âme et la vie éternelle. S’ils se repentent bien entendu.
L’amour de Dieu, le créateur du monde, va jusque là. Car ce que Dieu hait, ce n’est pas le pécheur mais le péché. Et puisque Christ a payé pour le péché, le pire des pécheurs est gracié, pardonné, s’il se repent et reconnaît Jésus-Christ comme son Sauveur. Dieu nous aime, nous êtres humains, à ce point-là.
Alors, ne résiste pas à l’amour de Dieu ! Abandonne ta vie à son amour ! Je t’assure qu’ensuite on ne le regrette jamais. Quand on apprend à compter sur Lui, seulement sur Lui et non plus sur soi-même, on n’est pas déçu. Bien au contraire. C’est ce que je vérifie de plus en plus, au fil des années. Qu’Il en soit loué et glorifié !