« Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu,
de tout ton cœur, de toute ton âme,
de toute ta force et de toute ta pensée,
et ton prochain comme toi-même. »

Luc 10.27

Ambiance 

(Luc 10.25-29)

Un fin connaisseur de la loi a un gros problème. Sa connaissance et sa pratique ne sont pas satisfaisantes parce qu’il ne cerne pas vraiment ce qu’est « le prochain »… 

Ce qui déclenche la parabole

(Luc 10.29)

« Et qui est mon prochain ? »

La comparaison

(Luc 10.29 comparé à Luc 10.30-35)

Jésus va comparer cette notion abstraite pour le professeur de la loi avec une histoire qui la rend compréhensible.

L’intervention du Samaritain face à la situation désespérée du voyageur est comparée à la même attitude que Dieu attend de tous quand il nous parle de prochain. 

Le prêtre et le lévite démontrent l’inverse.

Précision dans et à la fin de la parabole

(Luc 10.36)

C’est hyper interessant, Jésus renverse le regard évoqué par la question du professeur. Le prochain n’est pas uniquement celui qui a besoin de mon aide et qui m’est proche (comme ici celui qui s’est fait dépouiller et bastonner). Mais le prochain, c’est aussi celui qui est confronté à la situation, ici : le Samaritain. D’ailleurs, Jésus y va fort. C’est l’effet choc de cette parabole, parce qu’il y avait à l’époque plus que du racisme de la part des Juifs envers les Samaritains, et c’est pourtant le Samaritain qui fait du bien à un Juif !

Vérité

Mon prochain ? 

C’est l’action concrète que je vais faire quand je tombe sur quelqu’un qui a besoin d’aide. Ça transforme « quelqu’un a besoin d’aide » en « quelqu’un a besoin de mon aide ».

Change « quelqu’un a besoin d’aide » en « quelqu’un a besoin de mon aide »

Application

(Luc 10.37)

« Vas agir de la même manière, toi aussi. »

Quelques pistes concrètes. 

Le prochain se trouve dans ce qui t’est proche, le plus souvent dans ta vie quotidienne (ta famille, tes amis, les personnes avec lesquelles tu fais tes études, que tu croises, ça pourrait même être un prof, etc). Tu le rencontreras peut-être dans les transports en commun. Souvent tu « tombes dessus », comme dans la parabole. Tu es un peu pris au dépourvu. Et là, tu as deux solutions, essayer d’agir, ou faire style t’as pas vu. Inutile de souligner que Dieu nous attend pour être actifs et empathiques.

Le prochain n’est pas tant la misère du monde dont tu es informé par les médias, des personnes avec qui tu n’es pas en contact réellement. Tu ne pourras jamais rien faire pour toute l’humanité ! Par contre, tu es déterminant pour la situation à laquelle tu es confronté. Commence et agis avec ce qui est devant toi.