Ce qui déclenche la parabole
(Matthieu 21.1-33a et surtout Matthieu 21.28-33a )
« Écoutez une autre parabole. »
La parabole précédente mettait en avant l’impact du regret vis-à-vis de Jésus, et l’accueil qui s’ensuit dans le royaume de Dieu. À l’inverse, le défaut de regret des religieux les laisse en-dehors pour l’instant. À coup sûr, Jésus indiquera quelque chose de supplémentaire dans cette nouvelle parabole, vu qu’elles se suivent.
La comparaison
(Matthieu 21.1-33a comparé à Matthieu 21.33b-41)
Face à l’absence de regrets des religieux vis-à-vis de Jésus, ce sont finalement les pires de la société qui, en regrettant, prennent place dans le Royaume de Dieu. est comparé à la rébellion des premiers locataires (violence, crimes et vol) qui les conduise à être chassés de la vigne, au profit d’autres locataires, et à être punis de mort. Ils sont remplacés par d’autres qui font normalement le travail.
Précision après la parabole
(Matthieu 21.42-46)
Jésus est direct, il indique aux religieux qu’ils seront remplacés parce qu’ils le rejettent.
Pour montrer la gravité de ce rejet, Jésus leur cite une partie d’un Psaume qu’ils connaissent, le 118, qui prédit ce rejet avec les conséquences qui s’ensuivent. Attention, s’ils s’entêtent face à la Parole de Dieu, face à Jésus, ils vont se casser les dents sur Jésus, parce qu’il est décrit comme la pierre d’angle. La base que le Seigneur désire.
Bon, visiblement, ils n’ont aucune ouverture de cœur, puisqu’ils veulent l’arrêter. Bigre, leur rejet se voit au grand jour, en vrai, ils commencent à faire comme les mauvais locataires de la parabole !
Vérité
On ne peut s’opposer à Jésus gratuitement. En s’y risquant, on bute sur lui, et on perd tout, au profit de ceux qui lui expriment du regret.
Enchaînement de deux paraboles
Ça monte en intensité, il n’est plus question d’être précédés dans le royaume de Dieu comme dans la parabole des deux fils. Mais d’être dépossédés, remplacés au profit d’autres, pour la gestion d’une belle propriété. Le crescendo est palpable, on passe d’une dimension familiale à celle du domaine viticole. La première parabole nous montrait quelqu’un qui n’a pas de parole, la seconde montre la violence, le meurtre et le vol. Pas de sanction dans la première, mais elle est réclamée dans la seconde.
Application
L’engrenage du refus est stupéfiant. Petit à petit, ce qui l’inspire est démasqué, et c’est pas beau à voir. On pourrait croire que refuser Jésus, refuser la repentance, est un positionnement comme un autre (idéologique, philosophique, religieux, perso etc.). Rien n’est plus faux. Ce refus cache en fait un ferment de haine vis-vis de Jésus. Tu crois que j’exagère ? Malheureusement pas. Creuse un peu. Confronte ceux qui ne veulent pas de Christ. Et tu verras très vite un tout autre visage apparaître.