Celui que tu rejettes a la même place que toi

Ambiance 

(Luc 15.1-2)

Jésus rencontrait, passait du temps avec tous types de personnes ; riches, pauvres, malades, religieux, païens et ceux qui étaient délaissés et rejetés dans la culture de l’époque. Parmi elles, les gens de mauvaise vie comme les prostitués et les collecteurs d’impôts — considérés comme des traîtres qui s’enrichissaient sur le dos de la population. Ces personnes étaient tellement mal considérées, qu’on ne se souillait pas avec elles en les fréquentant. Pourtant, Jésus les aime au même titre que toutes les autres personnes, et il le montre, ce qui provoque les critiques et le mépris des religieux de l’époque.

Ce qui déclenche la parabole

« Mais les pharisiens et les spécialistes de la loi murmuraient, disant: ‘Cet homme accueille des pécheurs et mange avec eux.’ »

(Luc 15.2)

Comparaisons

(Luc 15.1-2 comparé à Luc 15.4-7)

La même comparaison pourrait être vue sous deux angles différents et complémentaires.

La main tendue de Jésus aux parias de la société est comparée à un berger qui va chercher la dernière de ses brebis.

Joie dans le ciel pour la repentance du pire vis-à-vis des 99 déjà justes est comparée à la joie du village pour la 100ème brebis retrouvée au regard des 99 en sécurité dans le troupeau.

Précision après la parabole

(Luc 15.7)

Dans sa conclusion, Jésus nous donne deux fois une indication importante ; la « repentance » ou son équivalent « changer d’attitude ».

Le rejet sociétal n’est pas une valeur spirituelle déterminante pour Dieu. En revanche, les rejetés de la société ont droit, comme tous les autres, à se repentir. Ils n’en sont pas exclus. Ils font partie du troupeau de ceux qui ont droit à la repentance, au même titre que n’importe qui.

Vérité

Ironie ; la joie du ciel est aussi pour « le pire » qui se repent.

Application

Forcément, je suis comme les religieux du début. J’ai quelque part des personnes que je n’aime pas trop et que je considère comme inéligibles aux bienfaits de Dieu. Même si elles se repentaient, j’arriverai à le remettre en question. Heureusement, cette parabole m’aide à avoir le regard de Jésus. Petit à petit, je sens que Dieu change mon cœur. Heureusement, tu n’es pas comme moi. Mais si un jour, tu te surprenais à éjecter l’un ou l’autre de la grâce de Dieu par Jésus, souviens-toi de l’énergie déployée par le berger et de sa joie contagieuse. 

Non, le bras de l’Eternel n’est pas devenu trop court pour sauver, ni son oreille trop dure pour entendre.

Esaïe 59.1