Ambiance
(Luc 14.1-14)
À l’occasion d’un repas, Jésus met en garde sur l’obsession de la notoriété humaine en oubliant Dieu (Luc 14.7-11) puis il montre le danger de tout miser ici-bas (Luc 14.12-14). Alors, concrètement, à quoi dois-je faire attention ?
Ce qui déclenche la parabole
C’est dans cette ambiance qu’un des convives porte un toast et lance la phrase :
« Heureux celui qui prendra son repas dans le Royaume de Dieu ! »
Luc 14.15
Ce qui veut dire : heureux celui qui sera avec Dieu dans son paradis pour participer aux réjouissances éternelles. Je ne sais pas si tu as remarqué, mais une des images les plus utilisées dans les Évangiles pour décrire le paradis est celle d’un festin. Perso, j’aime trop, et je m’entraîne un max ici-bas !
La comparaison
(Luc 14.16-24 comparé à Luc 14.1-15)
Les rejetés de la société ont mis la priorité sur l’invitation au festin, pendant que les autres mettaient la priorité sur les choses légitimes de la vie sont comparés à ceux qui mettent la priorité sur Jésus dans la vie de tous les jours ; les autres ne connaîtront pas l’éternité avec Dieu.
Précision après la parabole
« En effet, je vous le dis, aucun de ces hommes qui avaient été invités ne goûtera de mon festin. »
(Luc 14.24)
La parabole avait été lancée avec la joie de ceux qui participeraient au banquet dans l’éternité, mais elle se referme sur ceux qui n’en verront pas la couleur.
Là encore ce qui est fort, c’est que les recalés ne font apparement rien de répréhensible. Non, ils font juste quelque chose de terrible ; faire passer les choses légitimes de la vie avant Dieu.
Vérité
L’iniquité qui barre à tout jamais l’éternité avec Dieu, c’est accorder la priorité à ce qui est légitime et non à Jésus-Christ.
Application
Cette parabole est assez facile à comprendre mais super dure à vivre. Parce qu’avec la meilleure volonté du monde, nous nous ferons toujours submerger par les choses de notre quotidien. Peut-être que la meilleure façon de faire serait d’envisager tout ce que nous faisons comme si nous le faisions pour Dieu. N’est-ce pas là le sens même de nos vies ?