Le péché mignon : bidon ou poison ?

Au 3e chapitre de la Bible, il fait son apparition. Dès lors, tous les autres chapitres démasquent sa présence chez l’homme, montrent ses ravages spirituels, intérieurs, relationnels, physiques, dans l’histoire et sur toute la création, achevant son funeste effet par une mort certaine. Il vrille, altère, détourne ce qui est beau à des fins blessantes qui ravagent l’humanité, la planète… toute la création. Il n’y a pas de péché mignon.

En contestant sa réalité en chacun de nous, nous ne faisons que démontrer qu’il est un hôte qui nous colle trop à peau et qui colonise nos habitudes. Nos rêveries ou utopies nous présentent comme des belles personnes mais le potentiel d’horreur est en nous car nous n’arrivons plus à vivre au diapason de Dieu. Nous manquons la cible à tous les coups et nous manquons la vie. Volontairement ou involontairement, nous choisissons d’être indépendant de Dieu et ce faisant, nous validons notre complicité avec le péché et devrons en rendre compte personnellement.

Le bilan sera sans appel. Tu as voulu vivre sans Dieu en profitant de toutes ses grâces, tu vivras sans Lui et sans ses grâces éternellement. C’est ce qu’on appelle l’enfer.

Mais Dieu n’est pas résigné face au péché. Dieu est bien plus fort que le péché et Il l’a démontré en Jésus-Christ vainqueur de la mort et du péché pour que tu puisses te réfugier en Lui éternellement.

Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu, et ils sont gratuitement déclarés justes par sa grâce, par le moyen de la libération qui se trouve en Jésus-Christ.

Romains 3. 23-24