Je suis tranquillement assis chez des amis au coin du feu. Bien évidemment, nous refaisons le monde et l’Église. Puis, avant que le sommeil nous enveloppe, nous prenons un moment pour remettre à Dieu nos pensées dans la prière. Je ne suis pas vraiment étonné du début de la prière de mon ami. Il commence souvent par : « Louange à toi pour ta présence dans nos vies ». Que veut-il dire par là ? Vaste question… Toujours est-il que cela m’a souligné le privilège de la présence du Saint-Esprit dans ma vie d’enfant de Dieu.
Présent, sans que je m’en rende vraiment compte
(2 Pierre 1.21)
Si je remonte dans le temps, mes premiers contacts avec cette personne divine viennent de l’enfance. Effectivement, c’est à ces moments-là que j’ai commencé à ouvrir ma Bible et à la lire. Sans le savoir, j’étais déjà au bénéfice du travail du Saint-Esprit. En effet, la Bible n’est pas uniquement un recueil d’écrits humains, mais Dieu a présidé à toute l’Écriture. Cette action divine est l’œuvre du Saint-Esprit. Par son action, chaque mot, chaque phrase, chaque histoire que je découvrais était une invitation à me mettre sur la longueur d’onde de Dieu.
Invite au sauvetage d’une vie
(Jean 16.7-9)
Puis, un soir, tout ce que je savais sur Dieu et sur mon origine souillée par le péché m’a particulièrement travaillé. Pourquoi ce soir-là ? Parce que l’Esprit de Dieu me plaçait à une croisée de ma vie. Soit, comme me le soulignait le Saint-Esprit, je demandais à Christ de prendre en charge ma vie. Soit je restais fier face à l’action de l’Esprit de Dieu et laissais ma vie se perdre toujours.
S’invite comme divin coach pour toujours
(1 Corinthiens 3.16 et Romains 8.9)
Par bonheur, je me suis jeté dans les bras de Christ. Mais ce que je n’avais pas mesuré, c’est qu’à ce moment-là, une personne s’était invitée pour toute ma vie : le Saint-Esprit. Il est avec chaque enfant de Dieu pour l’aider à accorder sa vie en fonction de Dieu et de ses recommandations. Avec le recul, je vois que son action discrète mais bien réelle a été capitale dans ma vie.
S’investit totalement
(1 Corinthiens 12.12-13)
Le Saint-Esprit n’est pas une potion magique qui agit quand je décide de m’y abreuver. Mais il est une personne. Tous les croyants sont inclus, intégrés, en lui. Pour décrire cette réalité, la Bible utilise le terme qui a donné naissance en français à « bathyscaphe » (sous-marin de grande profondeur). Ta nouvelle vie, et celle des autres croyants, est un peu comme ce sous-marin plongé dans l’infini du Saint-Esprit. Dieu ne fait pas les choses à moitié !
À toi d’en profiter, ou pas …
(Ephésiens 5.18, Ephésiens 4.30)
Tu peux tenir compte de l’Esprit Saint, ou refuser son assistance et son action. Dans ce cas-là, tu l’attristes car tu lui tournes le dos et tu méprises son action et ses bienfaits.
En revanche, si tu es à son écoute, tu seras étonné des bouleversements qu’il va opérer dans ta vie.
Starter des changements qui comptent
(Galates 5.16-25)
C’est même lui qui va produire en toi l’attitude et la vie qui correspondent à ton identité d’enfant de Dieu. Je vais prendre une image (elle vaut ce qu’elle vaut) pour te montrer l’action de Dieu et du Saint-Esprit quand tu acceptes Christ comme Sauveur.
«Si on disait que ta vie était un arbre. Au départ de ton existence, cet arbre est dans le verger de l’ennemi de Dieu. La terre aride, stérile et pourrie du secteur contribue à produire des fruits infects et transgéniques sur tes branches (l’immoralité, les pratiques dégradantes et la débauche, l’adoration des idoles et la magie, les haines, les querelles, la jalousie, les accès de colère, les rivalités, les dissensions, les divisions, l’envie, l’ivrognerie, les orgies etc.).
Au moment de ta conversion à Christ, tu es transféré pour toujours dans le verger du Seigneur. Là, la terre gorgée d’eau chargée de bons oligo-éléments (St-Esprit) commence à monter dans les racines, le tronc, les branches. Puis, tout à coup, apparaissent des bourgeons et plus tard un fruit délicieux. Pour le décrire, voilà les termes qu’il faudrait utiliser : l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maîtrise de soi…
Cette petite image, qui vaut ce qu’elle vaut, rappelle quelque chose de fondamental. Ce n’est pas toi qui opères des changements dans ta vie, c’est le Saint-Esprit qui œuvre en toi.
Essayer de « faire le chrétien » sans l’action de l’Esprit de Dieu, c’est de la religion, c’est hypocrite et stérile. Ça reviendrait à décorer ton arbre fruitier avec les fruits qu’il devrait produire. C’est débile.»
Un bon environment pour laisser agir le Saint-Esprit dans ta vie
(Romains 8.13-14, 1 Thessaloniciens 5.19)
Ta part est de favoriser la montée de sève en donnant à ta vie un environnement propice à l’action du Saint-Esprit. La lecture de la Bible régulière, un état de vie en prière, de fréquents moments avec les personnes de l’Église, la piété, sont autant de facteurs qui contribuent à laisser Dieu agir en toi. Toutes ces petites décisions aident la vie produite par le Saint-Esprit à s’implanter.
Donne à ta vie un environnement propice à l’action du Saint-Esprit.
En revanche si ton horizon, ta vie, ton quotidien, sont alimentés par des choses contraires à la pensée de Dieu (je n’ai pas besoin de te faire un dessin), le Saint-Esprit aura du mal à s’exprimer au milieu de ces poubelles.
C’est donc à toi de donner le meilleur environnement pour être étonné par ce que l’Esprit de Dieu désire faire en toi. Pourquoi ne prendrais-tu pas de bonnes résolutions dans ce domaine en ce début d’année ?
Demande à Dieu de t’éclairer et prie aussi pour qu’il t’aide à être résolu et endurant.