Or nous savons que, jusqu’à maintenant, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l’accouchement.

(Rm 8.22)

Tout le monde souffre
Qu’elle soit physique, psychologique ou morale, la souffrance est, comme la mort, une conséquence de la chute. Encore une fois, la Bible souligne la solidarité entre l’Homme et le reste de la création. À cause du péché d’Adam, c’est toute la création qui souffre (Ge 3.17-19 ; Rm 8.19-22).
D’un côté, la souffrance n’est pas directement liée à mon péché : elle est « normale » dans un monde déchu. Cela signifie qu’il ne faut pas chercher un péché derrière chaque maladie. Dans ce monde tordu, la maladie fait partie de notre quotidien.
D’un autre côté, la souffrance est reliée à mon péché. Quand je pèche, je me fais souffrir et je fais souffrir ceux qui m’entourent. Notre péché a toujours des conséquences sur les autres.

Un jour, elle disparaîtra
L’apôtre Paul parle beaucoup des souffrances, car il en sait quelque chose (lis 2 Co 11.24-28). Dans le chapitre huit de la lettre aux Romains, il souligne plusieurs choses :

  1. La souffrance est temporaire. Ceux qui croient en Christ ont une espérance, ils savent que Christ a vaincu le péché à la croix et qu’un jour, ils seront débarrassés de toute souffrance (Ap 21.4).
  2. La souffrance contribue à notre croissance. Dans ce mal, Dieu cherche notre bien : qu’on ressemble de plus en plus à Jésus-Christ, son Fils (Rm 8.28-29).
  3. La souffrance ne peut pas nous séparer de l’amour de Dieu. Dieu nous a donné une preuve de son amour en donnant son Fils pour que nous soyons réconciliés avec lui. Et rien ne peut nous séparer de son amour (Rm 8.35-39).
  4. La souffrance n’est rien comparée à la gloire à venir. Tu t’es déjà imaginé faire Koh-Lanta ? Franchement ça doit être super dur. Au fond, qu’est-ce qui permet de tenir dans ces conditions (à part le chèque) ? Savoir qu’un jour, on va rentrer à la maison. Pour nous, c’est pareil. Un jour, la souffrance disparaîtra, et nous rentrerons à la maison. Et la gloire que nous connaîtrons auprès de Christ sera incomparable avec nos souffrances d’aujourd’hui, si dures soient-elles (Rm 8.18). Rien à voir. Voilà pourquoi il ne faut pas perdre courage (2 Co 4.16-18). Un jour, tout cela passera. Et nous serons avec Dieu, dans la joie et dans la paix, pour toujours.