Mort physique et spirituelle
Avec le péché d’Adam, la mort est entrée dans le monde (Rm 5.12). Dieu l’avait annoncé : lui désobéir, c’est être condamné à mourir (Ge 2.17). Nous sommes des êtres physiques et spirituels et, de la même manière que le péché, la mort atteint tout notre être. Dieu avait créé l’Homme pour la vie, dans une relation personnelle avec lui. Mais, à cause du péché, la relation est brisée et l’Homme est séparé de Dieu, la source de la vie.
La mort est physique : l’Homme est poussière et retournera à la poussière (Ge 3.19). Le nombre de ses années est compté (Ps 90.10), et chaque jour le rapproche de la fin de cette vie terrestre.
La mort est aussi spirituelle : parce qu’il est séparé de Dieu, il est mort spirituellement (Ep 2.1 ; Col 2.13). Parce qu’il naît pécheur, l’Homme sans Dieu vit dans son péché comme ceux qui sont rebelles à Dieu, suit l’influence du diable, est esclave de ses passions… (Ep 2.1-3) Bref, il est totalement perdu.
La mort est aussi éternelle : après la mort vient le jugement (Hé 9.27). Et après le jugement, ceux qui auront cru passeront l’éternité avec Dieu, tandis que les autres connaîtront la seconde mort.
En fait, tous les Hommes sans Dieu sont comme des prisonniers dans le couloir de la mort. Chaque jour les rapproche d’une mort certaine.
Un scandale
Dans la Bible, la mort est l’ennemi que Jésus a vaincu à la croix. Un jour, la mort mourra (1 Co 15.26), parce que le péché aura disparu. Mais en attendant, la mort est toujours un scandale. Benjamin Franklin aurait dit : « En ce monde rien n’est certain, à part la mort et les impôts. » C’est vrai, la mort est le point commun de tous les Hommes. Et pourtant, impossible de ne pas la trouver absurde. Et quelque part, c’est normal qu’on la trouve anormale… parce qu’elle ne devrait pas exister. La perte d’un proche est toujours une déchirure parce que nous avons été créés pour la vie. Mais pour les chrétiens, il existe une espérance, même dans le deuil (1 Th 4.13-18).