Elle mettra au monde un fils et tu lui donneras le nom de Jésus
car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. Tout cela arriva
afin que s’accomplisse ce que le Seigneur avait annoncé par le
prophète : La vierge sera enceinte, elle mettra au monde un fils et on
l’appellera Emmanuel, ce qui signifie « Dieu avec nous ». (Mt 1.21–23)
Le centre de la Bible
« Ce qui est important, ce n’est pas que l’homme ait marché sur la lune, mais que Jésus ait marché sur la terre. » Qui a dit ça ? James Irwin, un astronaute américain qui est parti sur la lune, avec la mission Apollo 15.
Après sa résurrection, Jésus a pris du temps pour montrer aux disciples que toute la Bible parle de lui (Jn 5.39 ; Lc 24.27, 44). C’est lui que Dieu avait annoncé quand il a parlé de celui qui allait écraser la tête du serpent (Ge 3.15). Il parlait de lui quand il a déclaré à Abraham qu’il ferait de sa descendance une bénédiction pour toutes les nations (Ge 12.2-3 ; Gal 3.14, 29). C’est lui qui a parfaitement obéi à Dieu, là où le peuple d’Israël avait échoué (Dt 1.34 ; Mt 4.1-11). C’est lui qui accomplit la promesse faite à David, que son Fils régnerait pour toujours (2 S 7.12-16 ; Ac 2.30). C’est lui qui accomplit la prophétie d’Ésaïe, qui avait annoncé un serviteur souffrant, qui porterait nos souffrances et serait brisé pour nos fautes (Es 53.3-9 ; Ac 8.30-35). Toute la Bible nous parle de Jésus, envoyé par le Père pour régler le problème du péché. Adam a fait entrer la mort dans le monde, Jésus apporte la vie éternelle, la réconciliation avec Dieu, pour tous ceux qui croient en lui (Rm 5.12-21 ; 3.24-25). Toute la Bible nous parle de Jésus.
Pleinement homme et pleinement Dieu
Avec Jésus, on touche à l’un des plus grands mystères de la Bible : Dieu incarné. Jésus est l’Emmanuel, « Dieu avec nous » (Mt 1.23).
Après le tabernacle (Ex 40.34-35) et le Temple (1 R 8.10-11), Dieu vient habiter au milieu de son peuple dans la personne de Jésus (Jn 1.14).
Jésus est à la fois pleinement homme et pleinement Dieu. Parce qu’il est Dieu, il peut nous sauver efficacement. Mais Jésus a été tenté comme nous, sans jamais pécher (Hé 4.15). Il a connu la faim, la soif, l’angoisse. Parce qu’il est homme, il peut nous comprendre vraiment.
Une vie parfaite, une mort innocente, une résurrection glorieuse
Tim Keller, un pasteur américain, résume bien le message de la Bible en une phrase : « L’Évangile, c’est que Jésus est venu sur terre, qu’il a vécu la vie que nous aurions dû vivre, et il a subi la mort que nous aurions dû subir. » Après Adam, tous les Hommes sont coupables et corrompus : ils naissent pécheurs et méritent la condamnation de Dieu.
Par sa vie de parfaite obéissance, Jésus-Christ a réussi là où Adam (et nous) a échoué. Parce qu’il prend notre place, il se produit un échange : Jésus se charge de notre corruption et nous donne sa justice.
Quand tu places ta confiance en Dieu, il te regarde comme un saint.
Pourquoi ? Parce que tu as revêtu la justice de Christ, comme un vêtement. Sa justice est devenue ta justice (1 Co 1.30 ; 2 Co 5.21).
Par sa mort innocente, Jésus a payé pour le péché d’Adam (et le nôtre).
Lui qui était juste, le seul innocent, il est mort pour des injustes, pour nous réconcilier avec Dieu (Rm 5.6-11). Par sa mort à la croix, tous ceux qui se confient en lui sont déclarés justes par Dieu (Rm 3.24-25 ; 4.25).
Mais Jésus n’est pas resté dans la tombe. Trois jours après, il est ressuscité ! (Mc 16.6) Ce n’était pas possible que la mort le retienne (Ac 2.24, 32) : il était innocent et il était plus fort que la mort. Sa résurrection annonce notre résurrection (1 Co 6.14 ; 15.20, voir jour 22). C’est par sa résurrection que nous avons la vie.
Le seul médiateur
Tous les chemins mènent à Rome, dit le proverbe. Mais un seul chemin mène à Dieu, dit la Bible. Jésus est le seul moyen d’accéder à une relation vivante avec Dieu (Ac 4.12, voir jour 28). Il est la porte par laquelle nous devons entrer pour être sauvés (Jn 10.9) ; il est la source de vie à laquelle nous devons boire (Jn 4.13-14) ; il est le pain de vie (Jn 6.32-35) ; il est la lumière qui nous conduit à la vie et nous délivre des ténèbres (Jn 8.12) ; il est le bon berger, qui donne sa vie pour ses brebis (Jn 10.11). Il est la résurrection et la vie, qui nous dit : « Celui qui croit en moi vivra, même s’il meurt. » (Jn 11.25)