Ainsi donc, que vous mangiez, que vous buviez ou quoi que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu.

1 Corinthiens 10.31

Et si Dieu faisait les magasins avec toi !
En prêtant allégeance à Dieu, le croyant lui reconnaît le droit naturel et légitime de régner sur toutes les parcelles de sa vie. Aucun domaine ne pouvant être soustrait au regard et à l’autorité divine. La façon de consommer n’y échappe pas. Sans aller non plus jusqu’à se tourmenter à l’excès (Ecclésiaste 7.16), un chrétien doit donc se préoccuper de la façon dont il dépense son argent.

Parleriez-vous de la fabrication des produits ?
Pour concrétiser cette idée, il peut s’agir pour commencer de chercher à se renseigner sur la provenance des produits que l’on achète. Une question à se poser :
Est-ce que la fabrication de ce que je veux me procurer respecte deux des principes bibliques fondamentaux :
• l’amour du prochain (Matthieu 22.39)
• et le respect de la création (Genèse 1.28) ?
Il faut reconnaître qu’il n’est pas toujours facile d’avoir des réponses à ces questions mais certaines situations éclatent parfois au grand jour, qu’il s’agisse d’esclavage humain ou de détérioration de l’environnement.

Quels sont les objectifs tarifaires ?
Dans une société où l’on cherche constamment à faire baisser les coûts, suis-je prêt parfois à payer un produit un peu plus cher afin d’avoir certaines garanties sur ses conditions de fabrication ? La Bible semble ainsi critiquer la personne qui dévalorise volontairement une marchandise pour pouvoir la payer moins cher : « « Mauvais ! Mauvais ! » affirme l’acheteur mais, une fois parti, il se félicite. » (Proverbes 20.14)
Enfin, il y a une autre dimension à laquelle le croyant peut prêter attention et sur laquelle il a peut-être plus d’emprise. Sur ce plan, la question à se poser est la suivante : Ai-je vraiment besoin d’acheter ce produit ?
La société de consommation dans laquelle nous vivons nous incite à en vouloir toujours plus. Pourtant, la Bible invite à un style de vie simple. C’est ainsi que l’apôtre Paul a pu écrire :

« Si donc nous avons de la nourriture et des vêtements, cela nous suffira »

1 Timothée 6.8

Le verset ne dit pas qu’il est interdit d’avoir davantage, mais il suggère, pour le chrétien, l’apprentissage du contentement.