Tu ne mérites que la bonté de Dieu

Ambiance 

(Matthieu 19.13 -30)

Deux types d’attitude nous sont montrées dans les versets qui précèdent cette parabole. 

Il y a ceux qui mettent une énergie importante pour être avec Dieu, comme le jeune homme riche et les disciples. Ils méritent un retour sur investissement. Pourtant Jésus indique qu’il faudrait s’inspirer de ceux qui ne peuvent rien produire et qui désirent être à ses cotés. Les hommes auraient-ils un travail à faire avec la notion de mérite ?  

Ce qui déclenche la parabole

« Bien des premiers seront les derniers et bien des derniers seront les premiers.»

(Matthieu 19.30)

La comparaison

(Matthieu 19.13-30 comparé à Matthieu 20.1-16 )

Le fait que le royaume de Dieu ne soit pas l’espace du mérite, mais de la bonté de Dieu est comparé à un patron qui, dans sa bonté souveraine, donne le même salaire à tous ses ouvriers, quel que soit le nombre d’heures travaillées.

Je me permets quelques petites observations pour bien te montrer que la parabole fonctionne en comparaison avec ce qui est avant.

Dans les échanges avec le jeune homme riche, il est souligné que Dieu est bon. Là, à nouveau, Jésus souligne la bonté du maître. La discussion rappelle que seul Dieu peut sauver, et dans l’histoire, seul le propriétaire peut être souverainement bon.

Les petits enfants, le jeune homme riche et les disciples veulent s’approcher de Dieu. C’est la même chose ici, tous les ouvriers travaillent.

Précision à la fin de la parabole

(Matthieu 20.16)

« Ainsi les derniers seront les premiers et les premiers seront les derniers. »

Ce verset fait écho à celui qui a déclenché la parabole, pour indiquer que le sujet n’est pas le mérite d’avoir été là ou pas dès le début avec Jésus, ou d’avoir fait ceci ou cela dès sa jeunesse. Les premiers comme les derniers sont avec lui, et c’est là le principal.

Rien ne sert de courir,
il faut arriver
à temps.

Vérité

Le plus important est d’entrer dans le royaume de Dieu. Dans sa bonté, Dieu t’attend pour t’y faire entrer.

Application

Bigre, c’est fou comme la notion du mérite nous colle à la peau ! Surtout quand elle semble nous arranger ! Mais on est des fous. Parce que nous ne pouvons rien présenter à Dieu qui mérite quelque chose en retour de sa part. Tout ce qu’on pourrait lui présenter, lui offrir, est entaché de nos mains pleines du cambouis du péché. Rien n’est recevable au regard de la pureté totale de Dieu. La seul issue est la bonté de Dieu. Elle a un nom ; Jésus-Christ, qui lui, est recevable par Dieu, et a tout fait pour que nous puissions retrouver la communion avec Dieu. L’accepteras-tu comme ton Sauveur ? Il n’est jamais trop tard pour le faire. 

« En effet, c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. »

Ephésiens 2.8