Contraint d’honorer des idoles !
Dans ce passage, qui introduit le livre du prophète Daniel, ce dernier refuse de manger la viande et boire le vin servis à la table du roi de Babylone. Il fait cela car cette viande et ce pain étaient à l’époque consacrés aux idoles des Babyloniens et que cela revenait donc à se rendre coupable d’idolâtrie, d’honorer d’autres dieux que l’Éternel.
Non, Daniel honore l’Éternel
Daniel fait donc le choix de ne pas obéir au roi Nébucadnetsar pour continuer d’honorer uniquement l’Éternel, en lequel il croit. C’est un choix de foi, un choix de croyant. Pourtant, ce choix, justement, ne va-t-il pas à l’encontre de ce que nous dit Paul dans sa lettre aux Romains lorsqu’il affirme que le croyant doit se soumettre aux autorités instaurées par Dieu lui-même ? Pour le savoir, il faut bien distinguer « soumission » et « obéissance » à ces autorités.
Priorité respectueuse
Bien que la soumission puisse s’exprimer par l’obéissance, ces deux notions sont parfois à prendre séparément. C’est ce qui se passe avec Daniel. Il reste soumis à l’autorité du roi de Babylone mais refuse d’obéir en mangeant de la nourriture qu’il considère impure pour lui-même. Finalement, certaines fois, notre soumission est plus à diriger vers Dieu que vers les autorités, puisque c’est Lui qui les a établies et qu’Il leur est donc supérieur. C’est aussi ce que nous dit Pierre dans les Actes lorsqu’il dit « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes… » (Actes 5v29)
Prise de position pour Christ
Imaginons que l’on vous dise de faire quelque chose qui soit contraire à votre foi en Christ et aux commandements de Dieu. Vous avez parfaitement le droit de dire non et de refuser cet ordre. Bien sûr, dans la mesure du raisonnable, et avec intelligence, selon la situation dans laquelle ce dilemme se poserait.
Responsabilité personnelle
Mais souvenez-vous que le choix vous est laissé : se soumettre aux autorités, c’est respecter ce que nous dit la Parole, bien sûr. Seulement, lorsque cela touche à notre foi, choisir d’obéir à Dieu, et donc de dire non à un ordre donné par une autorité, peut aussi être un acte de foi.