… J’étais malade, et vous m’avez rendu visite ; …. Quand t’avons-nous vu malade ? … Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait cela à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.

Matthieu 25. 36, 39-40

Solidarité
Enseignant comme professeur au collège, je sais bien que chaque fois qu’un(e) camarade de classe est malade, un(e) autre lui apporte les devoirs. Il y a quelques années, j’ai travaillé dans un lycée et une de mes élèves souffrait d’anorexie ; cette élève avait même été hospitalisée et ne pouvait donc plus venir en classe pour plusieurs semaines. Après ses absences, elle avait à nouveau été bien intégrée au sein de sa classe.

Des proches et des connaissances
Il me semble qu’il y a deux catégories de personnes malades que nous visitons. D’une part, celles qui nous sont proches ; par exemple les grands-parents ou un(e) cousin(e). On passe du temps avec elles, on les aide à manger, on écoute de la musique ensemble, on joue ensemble, on regarde des photos ou on range un peu leur maison parce qu’elles sont affaiblies à cause de leur maladie. D’autre part, la deuxième catégorie de personnes, ce sont nos amis ou nos connaissances qui sont tombé-e-s malades. Selon la gravité de leur maladie, nous n’avons pas le courage de leur rendre visite, par exemple parce qu’elles ont eu un accident avec des conséquences très graves. On a peur de ne pas trouver les mots nécessaires pour les soutenir. Une telle personne malade est déjà privée d’une vie ‘normale’, elle ne peut plus participer aux événements hors de sa chambre, et en plus, ses ami-e-s ne viennent pas la visiter. Il ne faut alors pas avoir peur de ne pas trouver les bonnes paroles. Souvent, il suffit d’être présent(e) à côté de la personne souffrante, pour cheminer avec elle, l’écouter activement, exprimer sa compréhension pour la situation douloureuse dans laquelle elle se trouve. Il est aussi bon de revenir lui rendre visiter régulièrement.

Prier raccroche à Celui qui sait exactement ce qu’il faut
Peut-être qu’on peut également assurer l’ami(e) malade de notre prière pour lui/elle. Souvent, face à la détresse, nous n’avons pas de réponses toutes faites ; c’est la raison pour laquelle il faut laisser Dieu agir. Il est le seul capable d’aider en profondeur la personne malade, mais Dieu veut nous utiliser comme canaux pour transmettre sa force, sa patience, sa paix et son amour. Es tu disponible pour une personne malade ? Désires-tu être utilisé(e) par Dieu comme ‘instrument’ de son immense amour ?

Ps : Toi qui as lu cet article, tu as certainement déjà visité des personnes malades et tu pourrais donc compléter ce qui y est écrit.