Ce qui déclenche la parabole

(Luc 15.1-32)

Jésus n’en a pas fini, pour ses disciples il rajoute une quatrième parabole à cette série. Il commence par « aussi » qui fait le lien avec la parabole précédente. Il poursuit donc la même thématique et pointe maintenant sur les conséquences de l’inaction envers les perdus.

La comparaison

(Luc 16.1-8)

Un intendant véreux, démasqué et renvoyé faisant tout pour rester à flot est comparé à ceux qui font tout ce qui est possible pour être dans l’éternité.

Précision dans la parabole

(Luc 16.1-8)

Le maître n’est pas en train de dire que les magouilles c’est bien. Il ne s’arrête pas à ça, car pour l’heure, l’intendant véreux ne sait faire que des choses pourries. Le maître nous fait juste constater la détermination de l’intendant pour être encore avec les autres. Il y a une forme de fidélité dans ses actions, même si elles sont pourries.

Vérité

(Luc 16.8b)

Attention, si tu ne bouges pas, c’est le perdu qui va finalement tout faire pour être avec Dieu.

Enchaînement de paraboles

(Luc 16.1-18)

L’intendant véreux est vraiment perdu et agit comme un perdu. Rien de plus clair dans cette histoire. D’ailleurs, Jésus ne cautionne pas. Il souligne plutôt sa détermination, son zèle et sa dextérité pour rester dans de bonnes conditions.

Mais si, comme le frère aîné de la parabole précédente, personne ne se bouge pour les perdus, si les religieux ne se bougent pas pour eux, alors certains perdus se débrouilleront comme ils peuvent, mais avec toute leur énergie, pour être avec Dieu.

Finalement, en parlant de bien mal acquis, Jésus met en lumière que les religieux étaient plus attachés à leur condition ici-bas, à leur argent plutôt qu’au sort de ceux qui avaient besoin de leur aide. Alors, ces religieux, sont-ils encore de fidèles serviteurs de Dieu ? Ou sont-ils devenus des serviteurs de leurs comptes en banque ? Attention, on ne peut pas être au service des deux en même temps.

Application

En lisant les trois dernières paraboles, tu ne t’es peut-être pas trop senti concerné. Toi, tu aimes tout le monde. Mais Jésus vient de montrer que si on met la priorité sur ce qui nous appartient, sur notre compte en banque, ou comment gagner de l’argent, il y a fort à parier que les perdus resteront au rayon des bonnes intentions. Au final, ta priorité est pour ce qui est palpable, et elle n’est pas pour ce que Dieu souligne de faire.

Aucun serviteur ne peut servir deux maîtres, car ou il détestera le premier et aimera le second, ou il s’attachera au premier et méprisera le second. Vous ne pouvez pas servir Dieu et l’argent.»

Luc 16.13