Puis-je me griller de tous les bonheurs ?

Peux-tu concilier la rechercher du plaisir tout en vivant ta foi à fond? Cette tension est souvent au coeur de ta vie. Autour de toi, il y a tant de possibilités de t’éclater et cela semble si bon que de tout évidence la vie est faite pour vivre des moments de plaisir. Dieu serait-il contre, un peu triste ou austère, pour refuser tout ce qui semble faire du bien? Au contraire, pour un besoin si essentiel, il t’invite à ne pas le combler de n’importe quoi, mais de Lui.

Le pied total.

C’est quoi pour toi le comble du plaisir absolu ? Jouer à ta Xbox entouré de tes meilleurs potes, sans limitation de temps ; surfer sur les vagues de l’extrême avec toutes sortes d’engins et en toute saison ; te visionner trois trilogies d’affilée ; avoir un forfait illimité pour appeler chaque jour tes 300 meilleurs amis ; faire des soirées délire chaque semaine ; faire les magasins en no-limite ; te poser dans ta chambre devant ton ordi pendant des jours ; te défouler dans ton sport préféré jusqu’à n’en plus pouvoir… ? Les possibilités ne manquent pas ! Elles sont plus ou moins bonnes, mais elles montrent surtout qu’on cherche tous quelque chose qui n’est ni facile à trouver, ni facile à combler. C’est pourtant plus fort que toi. Tu sens que si tu ne le recherches pas, il te manquera « le » quelque chose qui fait toute la différence dans la vie. C’est choisir d’être parmi « ceux qui profitent de la vie » ou bien d’être de ceux qui… la subissent. N’est-ce pas ?

Il te manquera « le » quelque chose qui fait toute la différence dans la vie.

Une quête qui ne sélectionne que le meilleur.

Dans l’histoire, des hommes ont, comme réponse à cette quête, décidé  de chercher uniquement le bonheur sans la souffrance (c’est ce qu’on appel l’hédonisme) et d’en faire leur philosophie de vie. Ils ont décidé que tout ce qu’ils feraient viserait à satisfaire leurs désirs, tout en évitant toutes les situations de malaise et de douleurs. Leur but était le bonheur tout en évitant le malheur. Je ne sais pas si tu es comme moi, mais moi je comprends. C’est d’ailleurs un désir qui relie tout les humains à travers l’histoire. 

Puisqu’il s’agit d’un besoin partagé par tous les hommes et les femmes, sur toute la surface de la terre et dans toute l’histoire de l’humanité, on peut facilement en déduire qu’il s’agit d’un besoin que Dieu a placé lui-même dans nos cœurs. Pourquoi ? Telle est la question…

Toute l’humanité aspire au bonheur sans souffrance. Cela viendrait-il de Dieu?

Une quête qui cherche dans les recoins sombres du désir.

Les hommes ont très vite reconnu en eux le besoin d’être profondément et durablement heureux ; or, comme ils ne savaient pas comment le satisfaire, ils ont tout essayé. La recherche du plaisir s’est transformée en besoin d’assouvir tous ses désirs personnels, et cela d’une façon de plus en plus écœurante parfois. 

Le «bonheur» s’est transformé en besoin d’assouvir tous ses désirs personnels.

La quête du bonheur est devenue une sale recherche.

C’est pourquoi la recherche du plaisir a très longtemps été synonyme d’égoïsme, d’impureté et de mal. Du coup, cela a emprisonné intérieurement ceux qui vivaient cet aspiration au bonheur dans une tension terrible entre: 

  • ce qu’ils désiraient au plus profond de leur cœur, 
  • et la constatation de cette réalité : quand l’homme veut assouvir ses désirs et se faire plaisir, cela conduit inévitablement au mal.

La quête du bonheur serait-elle sans issue?

Tu connais certainement cette tension. Elle n’est pas à prendre à la légère, elle va te mener dans deux directions opposées : celle de l’insatisfaction constante ou celle de la satisfaction permanente.

Serait-elle actuellement un puits sans fond?

À l’heure actuelle, pour rechercher la satisfaction à tout prix, deux tendances se dégagent; inonder sa vie de tout ce qui est possible et imaginable ou vivre fortement un moment sans ce soucier des conséquences («carpe diem»)

Un trop plein de désirs assouvis?  

En effet, notre société a compris cette recherche et met un point d’honneur à y répondre par tous les moyens possibles. Puisque longtemps ce besoin a été cadenassé, on vit à présent le contraire. Aujourd’hui, le plaisir doit être satisfait et on a des moyens infinis pour cela. Avec l’ère technologique, on peut avoir accès à presque tout, on peut s’acheter presque tout à distance, communiquer tout le temps, se déplacer où l’on veut, à tout moment… Les propositions sont de plus en plus élaborées et complexes. On peut passer ses journées à trouver des plaisirs à satisfaire. Mais cette recherche d’un bonheur profond est-elle réellement satisfaite par ce que notre société te propose ?

En expérimentant un max, je finirai bien par trouver… que je suis insatisfait.

Un unique plongeon intense?

D’un autre côté, l’idée de profiter du temps présent parce qu’il n’y aurait pas d’avenir ni d’espérance en séduit plus d’un. Il vaut mieux vivre un moment de bonheur intense que la routine. Mais ce flash, répond-il vraiment au besoin vital par excellence qu’on ne peut pas ignorer? Comble-t-il l’existence?

«Mieux vaut vivre comme un lion une heure qu’une existence de mouton» (Parole d’un lion en cage…)

Ni l’un, Ni l’autre n’apportent de satisfaction.

Visiblement pas. Pour preuve, le suicide reste la première cause de mortalité en France pour les 35-45 ans et la 2ème pour les 15-24 ans. Le XXème siècle a été le siècle le plus meurtrier de l’histoire, des génocides ont toujours lieu à notre époque et les nations environnantes font la sourde oreille, notre monde peut s’autodétruire par l’arme atomique, etc. C’est la première fois dans toute l’histoire de l’humanité qu’il y autant de raisons de s’anesthésier dans les plaisirs pour oublier le présent, et ne pas penser à l’avenir…

Le siècle du «bonheur» a été celui des plus grands malheurs.

La quête trouve du sens en partageant sa vie avec l’auteur de la vie.

Mais Dieu, l’auteur de la vie, le créateur des plus belles choses de ce monde (de l’immensité océanique à l’infiniment petit), Lui-même témoin des profondeurs et des hauteurs les plus vertigineuses, se délecte devant des créatures invisibles pour tous sauf pour Lui. Créateur des émotions (de toute cette palette de couleurs intérieures qui nous font nous sentir exister, aimer, apprécier, rêver, et tant d’autres choses…), Dieu t’a préparé une vie, un héritage qui commence aujourd’hui, et que rien dans ce monde ne peut égaler. Il veut te le donner car Il veut partager avec toi l’atmosphère permanente dans laquelle Il vit. Il le veut parce qu’il t’aime.

Le créateur du bonheur sait comment le satisfaire.

Oui, Dieu donne une espérance et du sens à la vie ! Pour le présent et pour le futur, en prenant en compte le passé. C’est pour cela que le proverbe « mangeons et buvons car demain nous mourrons » n’est pas pour les chrétiens. Il est le Créateur de nos besoins les plus profonds et en particulier celui d’être heureux, satisfait, comblé, et autre soif de bonheur. Il est celui qui y répond et il s’attend à ce que nous nous tournions vers lui pour l’être. Pas qu’on se perde dans la recherche d’un plaisir qui n’a aucun sens ni aucun avenir.

Le concepteur sait quelle est l’essence du bonheur.

Plus besoin de choisir entre Dieu et le bonheur.

Es-tu condamné à vivre avec cette tension intérieure indéfiniment : choisir Dieu ou le plaisir d’aujourd’hui et de maintenant ? Tu l’as compris : choisir Dieu, c’est choisir la vie véritable, pleine, abondante ! Certes non sans épreuves ou pertes, mais authentiquement riche, profonde et qui a du sens… où tout de toi peut s’exprimer, tout en toi peut s’épanouir : c’est pour cela qu’il t’a voulu, aimé d’avance et choisi.

En fait, ce besoin qui était impossible à combler se trouve devant une source super abondante de bonheur pur, absolument délicieux, rempli de paix ! Tu te rends alors compte que tu n’auras pas assez de ta vie pour en jouir et en profiter. Même ton cœur et tes possibilités humaines se trouvent être trop petits pour contenir ce que Dieu veut te donner et partager avec toi.

Le bonheur de Dieu recèle de surprises toujours nouvelles

Plus besoin de t’épuiser à chercher des miettes de bonheurs, fonce à la source.

On est loin de cette recherche à tâtons du plaisir que l’on comble comme on peut, mais au contraire, on se trouve devant la source du bonheur absolu et durable !

Alors, non, Dieu n’est pas contre le plaisir ! Oui, Dieu en est l’auteur ! Oui, il est le seul à pouvoir satisfaire ce besoin. Non, on ne peut pas le combler par n’importe quoi. Oui, c’est une preuve constante de notre besoin vital de lui…