Qui est le grand témoin du siècle ?

Je t’invite à le démasquer. Pour ce faire, cette perle rare devrait être là au moment où il se passe un événement déterminant et qui reste toujours. Un peu comme s’il prenait la photo universellement inoubliable et marquante par le message qu’elle communique. 

Il se trouve que je connais cette personne qui s’ignore, mais avant, suis-moi dans un moment exceptionnel :

Tu parles, si je m’en souviens !

Nous étions au centre du stade. Plus exactement dans un sous-sol, prêts à jaillir dans l’arène. La tension était à son comble. Allions-nous assurer ? Surtout que dans les gradins il y avait du beau monde. Plusieurs chefs d’états étaient là pour cette inauguration des JO d’hiver 92 à Albertville. 

Puis tout à coup : le décompte. Au top, nous avons jailli comme des fous sous les projecteurs. Dans un état second, nous avons commencé notre chorégraphie avec des drapeaux. Comme dans un ralenti, le moment magique a démarré. Je ne saurais dire ce qui l’a déclenché mais la mayonnaise avait pris. Tout le stade est parti en Ola. Une vague d’un côté, qui repartait dans l’autre sens. Du délire. 

Mitterrand me fait la «Ola» au JO de 1992.

Mais ce qui me reste le plus, c’est la participation des présidents, dont François Mitterrand, à cette ferveur collective.

Je pourrais encore en parler longtemps. Il s’est trouvé, par plusieurs concours de circonstances que j’étais là, pour ce moment historique et hors du temps.

Là au bon moment

Je ne peux rien dire d’autre que ce que j’ai vu et ressenti. Cela reste inoubliable. Pourtant cet instant de grâce n’a pas révolutionné l’histoire de l’humanité. C’est fou comme on peut se passionner pour des choses énormes, exceptionnelles … et finalement un peu futiles.

Là mais absent

A l’inverse, je me surprends à être éteint, silencieux concernant un sujet plus sérieux, déterminant et éternel. Au lieu de la passion, je suis gêné, embarrassé et pire, je me tais. Je fais celui qui ne connait pas Christ alors qu’il est ma passion, ma raison de vivre. Beurk !

Parmi les excuses que je me trouve, celle de ne pas savoir que répondre si on me demande de justifier Christ me vient souvent. Je ne saurais pas Le défendre, me défendre. Cet embarras me tétanise ou m’arrange, qui sait ? Le résultat est finalement mauvais et minable. Le pire c’est que Christ ne m’en demande pas autant. Il n’a pas besoin d’avocat.

Un aveugle m’aide à y voir clair !

Au contraire, Il attendait juste que je dise ce que j’avais vu et vécu à l’exemple de l’aveugle du chapitre 9 de l’évangile de Jean. Sa vie était passée du néant à la lumière grâce à Jésus. Sans en savoir beaucoup plus, il a exposé simplement ce qui s’est passé. Personne n’a pu aller contre. La force et la vérité du vécu ont tout balayé. 

Juste dire la vérité.

En prenant un peu de recul, Christ ne me demande pas autre chose quand Il me dit que je suis son témoin. Il attend que je partage la vérité de ce qui s’est passé avec Lui. C’est tout, mais pourtant exceptionnel. L’écho de mon témoignage a des répercussions pour l’Éternité.

Quel soulagement quand je me suis aperçu de cela !

Quelle fierté de savoir que Christ comptait sur ma simple contribution pour être son témoin ! Le témoin du siècle au carrefour de la mort et de la vie éternelle.

Quelle joie aussi de savoir que ne suis pas le seul ! Christ a la même ambition pour toi. Tu n’as pas besoin d’être formaté. Tu dois être toi. Vrai de ce que tu as vécu avec Christ. Et l’écho de ce qui adviendra sera marqué bien au-delà des étoiles.

À toi de parler.