Dans le royaume de Dieu, le pardon est constitutionnel

Ambiance 

(Matthieu 18.1-22)

Dans le royaume de Dieu, le changement de vie est indispensable. Il se traduit en prenant la position humble du plus petit, comme l’enfant que personne ne considérait à l’époque de Jésus. Les anges et Dieu aiment particulièrement cette attitude et veillent sur ceux qui l’adoptent. Dans sa justice, Dieu ne fait pas de cadeau à ceux qui pourraient blesser leur conscience par défaut de pardon fraternel. En effet, dans le royaume de Dieu, le pardon est constitutionnel et on ne se lasse pas de pardonner à l’image de son Roi.

Ce qui déclenche la parabole

« C’est pourquoi, le royaume des cieux ressemble… »

(Matthieu 18.1-22 et 18.23a)

À nouveau, Jésus nous indique qu’il y a une comparaison entre le royaume des cieux et la parabole qui suit. Comme depuis le début du chapitre, il nous parle du royaume des cieux, il va donc comparer tout le début du chapitre avec la parabole du roi et de son serviteur endetté.

La comparaison

(Matthieu 18.1-23a comparé à Matthieu 18.23b-35 )

Dieu s’attend et accompagne ses enfants qui pardonnent sans relâche, et de tout coeur, leur frère dans la foi. Y contrevenir est choquant. Dieu le sanctionne irrémédiablement. est comparé à un roi qui efface une dette de plusieurs milliards à son serviteur, qui ne fait pas de même pour quelques milliers de francs, alors qu’il aurait dû imiter l’attitude du roi. C’est choquant, et le roi sanctionne pour toujours ce serviteur.

Précision avant et à la fin de la parabole

(Matthieu 18.17 et 35)

Étonnant, ce chapitre 18, il est un des très rares passages des évangiles où il est question de l’Église. Comme quoi, ce qui est souligné concerne directement les croyants en Christ.

« C’est ainsi que mon Père céleste vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère de tout son cœur. »

Il n’y a pas marqué de pardonner du bout des lèvres. Jésus insiste sur la réalité profonde du pardon. Au vu de la condamnation irrémédiable pour le défaut de pardon fraternel tout au long du chapitre 18, on peut se demander si les personnes qui ne pardonnent pas fraternellement ont compris le pardon de Christ !

Si je ne pardonne pas mon frère, ai-je vraiment compris le royaume de Dieu ?

Vérité

J’ai essayé de synthétiser la vérité qui ressort de cet enseignement sous trois angles différents :

  • Enfant de Dieu rime avec pardon fraternel. 
  • Aucune justification possible au défaut de pardon fraternel. Aucune !
  • Fais comme ton Sauveur ; pardonne vraiment, et sans relâche, ton frère ou ta sœur en Christ.

Application

Pour rire, une sœur aime dire « je pardonne mais je n’oublie pas ! ». Certainement le dit-elle sous forme de boutade, parce qu’elle sait que c’est dur de pardonner réellement de tout son cœur. Et c’est vrai, quand on a été blessé et qu’on subit les conséquences des fautes de nos frères, c’est plus que difficile. Il n’y a pas de recette pour pardonner réellement. Il n’y a qu’une personne qui puisse nous venir en aide. C’est notre Seigneur Jésus-Christ. Lui, il connaît le pardon sur les pires trahisons, celles de ses disciples, la tienne et la mienne.

Quand j’ai pardonné et que du ressentiment monte en moi comme pour éteindre le pardon, j’aime bien me dire : « Je pardonne, mais je n’oublie pas que j’ai pardonné » !

Soyez bons et pleins de compassion les uns envers les autres ; pardonnez-vous réciproquement, comme Dieu nous a pardonné en Christ.

Ephésiens 4.32