Celui que tu rejettes a la même valeur que toi

Ce qui déclenche la parabole

(Luc 15.1-7)

Cette parabole est directement liée à la précédente, et le deux mot « Ou bien » (Luc 15. 8) font liaison entre les deux scènes. Elle traite, elle aussi, du même sujet que la brebis perdue.

La comparaison

(Luc 15.1-7 comparé à Luc 15.8-10)

Là aussi, la même comparaison peut être vue sous deux angles différents.

La main tendue de Jésus aux parias de la société est comparée à une femme qui ne lâche rien pour retrouver la pièce qu’elle a perdue.

La joie des anges de Dieu pour la repentance d’un pécheur est comparée à la joie partagée pour avoir retrouvé une pièce perdue dans la maison.

Précision dans la parabole

(Luc 15.8-10)

Jésus est un super pédagogue. En effet, dans les évangiles, on voit que les religieux de l’époque aimaient beaucoup l’argent (Luc 16.14). Jésus les rejoint alors sur leur terrain de prédilection : l’argent.

Je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi.

Jean 6.37b

Vérité

« il y a de la joie parmi les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent ».

(Luc 15.10)

Enchaînement de paraboles

(Luc 15.1-10)

L’enseignement de Jésus se renforce par rapport à la parabole précédente.

La valeur du perdu augmente, on passe 1% à 10%.

L’ironie augmente. Dans la première, c’était un berger qui intervenait (profession que personne ne voulait faire, mais qui, dans la culture, était liée à l’action de Dieu). Mais là, c’est une femme ! Autant dire qu’elle n’avait aucun crédit à l’époque. Et c’est elle qui retrouve de l’argent que les religieux aiment trop !

Si dans la première histoire, la brebis faisait partie du troupeau comme toutes les autres brebis, ici la pièce est perdue dans la maison. Elle n’est pas à l’extérieur, tout comme il n’y a pas une autre « maison », catégorie pour les « exclus » de la société de l’époque. Ils font partie de la même attention de Dieu, de la même « maison » que tous les autres.

La aussi la joie est partagée.

Application

Volontairement, Jésus a forcé le trait, et il va continuer parce que tout comme les religieux de l’époque, nous avons un problème avec ce sujet. Il faut que nous changions de logiciel et que nous regardions vers la joie que procure toute repentance. Celle de n’importe quelle personne.